11 février 2008

Post Culture

Je voulais présenter mes dernières découvertes culturelles pour lesquelles il vaut la peine de jeter un oeil. On va faire ça à la télé-achat si vous le voulez bien, les prix en moins.

Pour rentrer de plein pied dans la cause écologique, je vous conseille Comment les riches détruisent la planète, d'Hervé Kempf. Contrairement à des livres comme Humanité disparaîtra, bon débarras, Kempf ne fait pas qu'énumérer une liste interminable de catastrophes écologiques que nous oublions pour la plupart. Il explique pourquoi les gouvernements n'ont pas la volonté d'emprunter la voie écologique, car elle pourrait remettre en cause leur domination. En gros c'est ça, mais Kempf est bien entendu beaucoup plus intéressant et plus complet. A lire donc.

A ceux que l'écologie et la politique intéressent peu, je propose Les cerfs volants de Kaboul, dont vous aurez sûrement entendu parler. Ca peut sembler rebutant, voire peu intéressant (je n'ai aucune passion pour l'Afghanistan) mais ça prend les tripes. D'ailleurs un film du même nom va bientôt sortir.

Au niveau movie , j'ai regardé Casino, avec De Niro et Sharon Stone. Très bon pour ceux qui aiment ce genre de films. Dans la série, Infernal affairs, le film à l'origine du remake Les infiltrés, ne démérite pas.

Je finirai sur une touche musicale en avançant la musique au nom aussi original que le film dont elle est tirée, Napoléon Dynamite :
Penguin Cafe Orchestra - Music for a found harmonium

Je suis en retour très preneur de vos propres découvertes ;)

28 janvier 2008

Wouhou

Partiels terminés, festouille annoncée!

Et pour une fête, quel plus beau prétexte que de choisir celui de son anniversaire? C'est donc avec entrain et bonne humeur que j'organisai cette petite soirée. Guest-list, répartition des tâches, montage de la fontaine à chocolat... Tu sais, c'est pas si facile d'être un homme libéré.... Surtout de nos jours. Dans les années 80 j'dis pas, mais là...

Bref, 25 amis chers réunis dans une même pièce en mon honneur! Quel bonheur! Mon égo ne s'en est d'ailleurs toujours pas remis. Vraiment une bonne petite soirée. Pas une de celles où la moitié des invités vont rendre dans le jardin, mais une de celles où tout le monde se parle sans forcément se connaître avec un verre à la main et une assiette dans l'autre, où tout le monde a le sourire et se mélange sans distinction aucune pour le sexe ni pour l'origine ethnique.

Tout ce qu'il fallait pour oublier une petite semaine de partiels éprouvante.

20 janvier 2008

La flemme pré-partiels

Alors voilà,

Aujourd'hui c'est dimanche. Et cette semaine ce sont les partiels, ceux qui font frémir tous les étudiants. Quatre jours , neuf matières. Assez intense pourrait-on penser. Et pourtant, la flemme m'a paralysé toute la journée. Productivité nulle. Zéro.

Après avoir maté bien travaillé à la BU pendant 15jours, voilà que je m'effondre dans la dernière ligne droite. Mon esprit décidément freudien s'interroge beaucoup sur ce comportement étrange, sans résultat probant malheureusement. Pourquoi préférer perdre son temps à écrire un post pourri dont tout le monde se fout plutôt que préparer un avenir de plus en plus proche (comme tous les avenirs)?

Confidence of youth diraient les anglo-saxons. Immaturité et inconscience diraient les vieux chnocks. Un jour viendra où l'on reconnaîtra l'oisiveté comme une qualité j'en suis persuadé. D'ailleurs, la flemme s'organise sur radioflemme mouahaha.

Hasta la vista!

14 janvier 2008

Avant -goût de partiel : La répartie

Québec, Montréal.

Partiels de Chimie à l'Université.
Question facultative improbable...

« L'enfer est-il exothermique (évacue de la chaleur) ou endothermique (absorbe de la chaleur) ?»

Et merde...se sont dit tous les étudiants. Tous? Non. Un petit étudiant s'est félicité d'avoir l'occasion de laisser divaguer son imagination créatrice. Pour une fois que c'est pas la pouf de devant qui majorera le partiel... La réponse de notre petit génie fut si "surprenante" que le professeur l'a partagée avec ses collègues, via Internet, et c'est pourquoi nous avons le plaisir de la lire...

La pouf de devant a tenté de se servir de la Loi de Boyle (si un gaz se dilate il se refroidit et inversement) et de ses variantes pour se dépêtrer de la situation. Lui a répondu en ces termes :

« Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons donc besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrée en enfer, l'âme n'en ressortira plus. Du coup, aucune âme ne sort. De même pour le calcul du nombre d'entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas un membre de leur religion, alors vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer...

Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes. » Par conséquent, cela donne deux possibilités :

* Si l'enfer se dilate à une vitesse moindre que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.

* Si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.

Laquelle choisir ?

Si nous acceptons le postulat que ma camarade de classe Teresa m'a répondu durant ma première année d'étudiant : « Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie. Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé... Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Être divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Teresa n'arrêtait pas de crier « oh mon Dieu !... »

Il est le seul à avoir eu 20/20.
Niqué la pouf! Niqué!

Vive le Québec libre!

12 janvier 2008

Saveurs de la Réunion

Ayant décrié l'ambiance familiale dans mon précédent post, je vais m'atteler à corriger le tir, et ce dès maintenant. Car nous sommes tous allé au restaurant. Tous? oui tous. Papa, maman, 'ti frère 1 et 'ti frère 2. Et pas n'importe quel restaurant! Le restaurant réunionnais de Caen s'il vous plaît, conseillé il y a déjà quelques années par des amis réunionnais.


Tous autant que nous sommes, nous nous dirigeâmes donc vers ce restaurant d'un pas ferme et le ventre creux. Comment ne pas passer une agréable soirée lorsqu'elle est rythmée par des bouchons, des samoussas, du poulet au massalé, une banane flambée...et le cocktail du chef?
"O Dio!" s'exclamerait mon professeur d'italien. Quel repas mes enfants, quel repas!

Mais de quelles sujets une famille composée de deux fonctionnaires, d'un étudiant, d'un lycéen et d'un collégien peut-elle débattre? Hé bien de pas mal de choses figurez-vous. Après avoir longuement discuté du sens de la vie, nous abordâmes les caractéristiques géomorphologiques des zones de subduction, puis les véritables liens relationnels familiaux maternelles...

Mais surtout, l'étudiant que je suis s'est particulièrement intéressé à la question de l'avenir de mes parents. Non que je sois spécialement préoccupé par leur devenir, mais il me concerne également. En tant qu'agents du service public, mes parents pourraient obtenir des mutations dans les DOM-COM (oui on ne dit plus DOM-TOM maintenant c'est has been), ce qui me donnerait un bon prétexte pour aller m'étendre une ou deux fois l'an sur ces longues plages de sable chaud qui hantent mes rêves les plus fous au coeur de l'hiver normand. Intéressant hein... Le restaurant se prêtait bien entendu à nos élucubrations les plus folles : les essences relevés provenant des cuisines excitait notre imagination, tandis que la serveuse nous dévoilait la bienveillance et la simplicité qui règne sur cette île... nous repartions chez nous silencieux, des idées plein la tête et nous nous endormions au gré du clapotis des vagues de l'Océan Indien...


Le réveil de ce matin en fut d'autant plus violent croyez-moi.

10 janvier 2008

Happy birthday...to me!

Un jour de janvier 1988, ère post-naissance-de-Jésus, environ 350 000 bébés naquirent (+/-10% à l'époque les méthodes employées pour analyser l'ensemble des naissances mondiales n'étaient pas aussi performantes qu'actuellement mais ça on s'en fout). Ce qui est important, c'est que l'un d'eux était Robin, alias robignoles. Ce petit bambin fit le bonheur de ses parents. Il était très mignon, très blond aussi, et faisait la fierté de ses parents.

Puis Robin grandît. Il commença à dire non à son papa et fit pleurer sa maman maintes fois. Lui aussi était frappé de l'ingratitude dont sont doués tous les enfants. Il dépassa la taille de son père de 20cm et se moqua de lui. Son père, désespéré, se jeta à corps perdu dans son travail, ce qui n'eut que pour conséquence d'empirer la situation. En effet, Robin en voulait plus. Toujours plus.Ce "fuckin' spoilt child", woulda they said inda perfide Albion, ne se préoccupait que de lui-même.

Et aujourd'hui, Robin a 20 ans. C'est son anniversaire. Tandis que ses amis lui envoie des sms pour le féliciter d'avoir tenu le coup jusque là et lèvent leur verre en son honneur, ses parents regrettent une époque révolu où il suffisait de lui tripoter le ventre pour obtenir des petits gazouillis, l'époque où seule l'inconscience de sa condition menait sa vie.

Mais à la porte de la troisième décennie, Robin a mûri aussi. Il a appris à prendre du recul, à adopter un nouveau regard sur la vie. Il a pris conscience que son enfance n'a été faite que d'ingratitude, de déception envers ses parents, et de tortures envers ses frères. Non qu'il ait à coeur de réparer les erreurs du passé, Robin a compris la folie de ses parents.

Robin n'aura pas d'enfants.

05 janvier 2008

La famille, c'est la famille.

Période de fêtes oblige, la réunion de famille annuelle s'est tenue aujourd'hui. Toute la famille s'est réunie. Enfin presque. Il y a toujours ceux qui esquivent. Les moutons noirs.

La famille étant grande (sans compter les compagnons et compagnonnes de vie de certains cousins), deux tables ont été dressées, et bien entendu, la répartition s'est faite selon le critère génération. Les jeunes, à gauche. Les vieux, à droite. (tiens, ça me rappelle...)

Et les discussion s'en sont allées bon train. Les études, les jobs, les primaires américaines (Allez Obama!), l'accouplement des koalas en Océanie... oui il faut bien meubler un peu dans ces repas qui n'en finissent pas. Il serait très intéressant d'analyser à quel point le jeune parvient à voguer de Charybde en Scylla. Je me consacrerai également un jour à l'étude des mamies en milieu hostile.

Mais enfin, l'heure de débarrasser arriva (= heure du goûter). Puis, le jeu. Tout comme l'année passée, le loup garou a été à l'honneur. Mais en famille, le loup garou se révèle diablement délicat. Il faut savoir déjouer les pièges du conflit familial et l'écueil du déshéritage. Pas facile facile. Du coup ce sont les pauvres qui perdent en premier :-)

Le jeune sait apprécier ses retours aux sources, il aime retrouver ceux avec qui il partage ses gènes et son sang. Dans la même veine que la pensée italienne, l'étudiant normand est conscient que la famille, c'est ce qui reste quand tout a foutu le camp.

04 janvier 2008

Les révisions à la bibliothèque

A peine remis du nouvel an, l'étudiant doit se remettre à ses cahiers pour aborder ces partiels tant redoutés. Mais comme il a du mal à se concentrer chez lui, il va quêter son salut à la Bibliothèque Municipale. A l'heure de l'ouverture, une armée de jeunes ambitieux se précipite à l'intérieur du bâtiment et s'adonne au jeu des chaises musicales, version moins de 18 ans.

Depuis quelques jours, ce scénario se reproduit inlassablement. Les pompiers sont en constant état d'alerte et l'armée n'attend qu'un coup de fil du préfet pour intervenir. La dure loi de la bibliothèque pousse les plus faibles à investir les salles de lecture des enfants. A tel point qu'en arrivant ce matin, l'une de ces tables pour enfants (vous savez, celles avec les chaises en bois pour nain) était pourvue d'un papier frappé du sceau du roi de la jungle (alias le bibliothécaire) qui stipulait que cette table était dûment réservée aux petits enfants, encore préservés de la frénésie universitaire.

La journée s'étend au travers des murmures dubitatifs des juristes, des exclamations incrédules des étudiants en commerce, et des pauses. Bah oui. On est à la fac quand même.
Les exercices se succèdent, les fiches voient le jour, et les annales nous angoissent. Chaque étudiant ressent en l'espace de ces quelques heures d'étude autant de moment de grandes solitudes que d'instants de satisfaction personnelle (qui se traduisent bien souvent par un sourire sournois au voisin en quête de la révélation).

Mais c'est toujours la conscience tranquille et le cerveau liquéfié que les étudiants se font mettre dehors par les hordes de petites dames lettrées qui ne voudraient surtout pas faire d'heures sup'.

01 janvier 2008

Nouvel an

1er janvier 2008.

Ça nous rajeunit pas tout ça. Je ferai de mieux de m'atteler à l'exécution de mes traditionnelles résolutions. Quelles sont-elles, me demandez-vous? Les mêmes que celles de l'année passée, mais aussi que celles d'il y a deux ans et que celles de beaucoup d'autres années. Profiter de la vie, faire en sorte de ne pas se retrouver à glandouiller, et surtout, bien étudier à la fac.

Ouais...trop crevé là. Ma tête et mes yeux se vengent du peu de répit que je leur ai laissé la nuit dernière. Les salauds. Mais qu'y pouvais-je faire? Tradition oblige, non? Car le nouvel an est toujours le meilleur des prétextes pour se retrouver entre amis et faire la fête jusqu'au petit matin sans même l'ombre d'une possible réprimande parentale pour les plus couvés d'entre nous.

Pour ma part, je me suis aventuré dans le Pays d'Auge, à Tortisambert (149habitants). Au moins, aucun risque de perturber les hypothétiques voisins. La salle était fraîche à l'arrivée mais l'agitation psychédélique ajoutée aux nectars divins nous a bien vite réchauffé. Le temps de manger et de danser (des danses folks je vous prie), l'heure fatidique arriva. Le compte à rebours chantée en coeur égrenait les dernières secondes d'une année marquée de rencontres et de moments forts (certes plus ou moins bons dans les deux cas). Meilleurs voeux, bonne santé, ressers-m'en une coupe. Retour aux classiques avec les Blues Brothers et Donna Summer dans les baffles.
twist it shake it shake it...

La fatigue commençant à pointer son nez (déjà rouge chez certains par ailleurs), l'heure du grand jeu arriva. Le Maître du jeu du désormais traditionnel Loup Garou éleva sa voix de stentor pour garder les villageois éveillés. Victoire! les loups garous sont décimés! Nous pouvons donc dormir sur nos deux oreilles...

Mais sur quoi? Hébété, je regardai mes affaires, puis le sol. C'est-à-dire un sac de couchage dont la fermeture est cassée, puis un parterre de ciment dans une salle où le thermomètre n'excède pas les 8°. Shit. Sympa la Saint Sylvestre, mais fatiguant. Très fatiguant.

Allez maintenant au dodo si on veut bien taffer demain!