La faculté rassemble des jeunes qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait. C'est essentiellement ce qui les différencie des autres, eux là, qui sont en école ou en apprentissage. A la question "Tu veux faire quoi plus tard?", un jeune universitaire vous répondra par le fatidique "j'sais pas".
L'étudiant ne sait pas pourquoi il étudie. Il est à la fac, et laisse le temps passer... La condition estudiantine est pour une partie d'entre nous une condition par défaut. Examinons l'étudiant stéréotypé en psychologie : neuf chances sur dix qu'il ne finisse pas psychologue. Pareil en socio.
Mais pourquoi donc s'orienter en masse dans des secteurs où les débouchés sont si faibles? Aucune idée. Étant en économie je ne me fais pas de souci. Sans doute beaucoup de jeunes souhaitent étudier des matières qui les intéressent... drôle d'idée. C'est le pognon qu'il faut viser dans la vie. Sans ça, on est foutu.
Mais bien heureusement, après s'être fait décriée pour la "privatisation" des universités, Madame Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, s'est fait une joie de remonter l'estime que lui porte les étudiants en présentant un projet qui permettrait de réduire le taux d'échec en Licence 1. Les élèves auront des entretiens au lycée, ils bénéficieront d'un tuteur en licence...bref plein de jolies mesures (ah si!) mais...qui coûteront chères elles aussi.
Nous dirigeons-nous alors vers une fac professionnalisante? L'étudiant aurait-il à moins se soucier de son avenir en mettant un pied dans ces gigantesques amphithéâtres?
Pas forcément... Certains d'entre nous s'offensent déjà de l'abandon de l'esprit fac qui nous différencie des autres étudiants... Dilemme cornélien n'est-ce pas?
L'étudiant ne sait pas pourquoi il étudie. Il est à la fac, et laisse le temps passer... La condition estudiantine est pour une partie d'entre nous une condition par défaut. Examinons l'étudiant stéréotypé en psychologie : neuf chances sur dix qu'il ne finisse pas psychologue. Pareil en socio.
Mais pourquoi donc s'orienter en masse dans des secteurs où les débouchés sont si faibles? Aucune idée. Étant en économie je ne me fais pas de souci. Sans doute beaucoup de jeunes souhaitent étudier des matières qui les intéressent... drôle d'idée. C'est le pognon qu'il faut viser dans la vie. Sans ça, on est foutu.
Mais bien heureusement, après s'être fait décriée pour la "privatisation" des universités, Madame Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, s'est fait une joie de remonter l'estime que lui porte les étudiants en présentant un projet qui permettrait de réduire le taux d'échec en Licence 1. Les élèves auront des entretiens au lycée, ils bénéficieront d'un tuteur en licence...bref plein de jolies mesures (ah si!) mais...qui coûteront chères elles aussi.
Nous dirigeons-nous alors vers une fac professionnalisante? L'étudiant aurait-il à moins se soucier de son avenir en mettant un pied dans ces gigantesques amphithéâtres?
Pas forcément... Certains d'entre nous s'offensent déjà de l'abandon de l'esprit fac qui nous différencie des autres étudiants... Dilemme cornélien n'est-ce pas?
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