22 décembre 2007

L'étudiant et le foot

Hé oui, le syndrome football n'épargne pas l'estudiantin. Tout comme son aîné, le jeune se regroupe dans des stades où il oublie les températures hivernales et ses doigts de pied qui gèlent en soutenant son équipe favorite par des hurlements entendus à trois kilomètres à la ronde...

"Mais tiiiiire! Tire!!!"
"Qui ne saute pas n'est pas caennais!"
"Arbitre enculé!
Cependant, tout comme dans la société des plus de vingt-cinq ans, ces montées d'adrénaline ne sont pas généralisées à toute la communauté estudiantine. On peut d'ailleurs établir certains indices qui établiront le risque que vous soyez atteint par cette frénésie.
Par exemple, si vous êtes une fille en socio, quasiment aucun risque. Par contre, si vous êtes un mâle économiste, la probabilité que vous jouiez à la dernière version de Football Manager sur votre pc portable dernier cri dans l'amphithéâtre est très grande.

L'influence des résultats sportifs sur le moral des fans n'est pas négligeable. Je soutiens moi-même le Stade Malherbe de Caen, y ayant joué dans ma jeunesse (sentiment d'appartenance, catharsis appelez cela comme vous voudrez), et ceux-ci étant actuellement dans une bonne passe (6è de L1 à la trêve), je me sens bien.
Pourquoi cela?
Aucune idée. Ainsi est faite la nature.

Le jeune adopte des attitudes incompréhensibles qu'il ne comprend pas, mais qu'il conservera avec la vieillesse comme le prouve les seniors d'aujourd'hui.

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