Tel le philosophe se triturant l'esprit au cours de ses nombreuses insomnies, l'étudiant s'interroge sur le sens de sa vie, surtout à l'approche des partiels. Après tout, à quoi bon travailler si je ne connais même pas l'essence propre de mon existence?
Cependant, même des discussions avancées et animées avec des étudiants en philosophie ne m'ont guère apporté de solution à de telles interpellations. D'ailleurs, qui pourrait prétendre détenir de telles vérités si les grands Spinoza, Leibniz et Descartes eux-mêmes n'eurent point le courage d'écarter l'hypothèse théologique pour expliquer la finalité de la Vie.
Comment, dès lors, se sortir de cette situation? Si je veux réviser l'âme en paix, il me faut une réponse viable, tel est le terme. Fort heureusement, les très british Monty Python ont depuis longtemps intégré cette interrogation, notamment dans le très-bon-mais-un-peu-moins-que-les-autres-quand-même The Meaning of Life. L'aura mystique de ce film nous invite en effet à bien travailler à l'école pour ne pas finir comme eux.
Mais la vraie réponse, celle que vous attendez tous, c'est Adam Douglas qui nous la livre dans Le Guide du Voyageur Galactique. Afin de résoudre une bonne fois pour toutes le problème du sens de la vie, les habitants de la galaxie demandent à un super-ordinateur nommé « Deep Thought » (!) de leur donner la réponse à La Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste... Sept millions et demi d'années plus tard, la réponse est 42.
Hmm... 42... Qui l'eût cru? Enfin bon, je vais pouvoir réviser le modèle keynésien la conscience tranquille désormais.
Mais...une dernière question existentielle me turlupine... est-ce que les ouvriers de Lipton ont aussi droit à une pause-café?