29 décembre 2007

Le pok'

Le phénomène Poker, dit pok', fait des ravages chez mes adversaires les jeunes. Les soirées passées autour d'une table à compter et à recompter ses jetons se multiplient, au point que le joueur moyen intégre un vocabulaire élaboré qui lui permette d'aborder la langue de Shakespeare sous un angle ludique.
- Pose ta big blind !
- Deal le flop Marco.
- Je check (ahah les cons c'est un checkraise)
- Le fameux "black day" de Patrick Bruel.

Mais l'appât du gain est à l'origine de troubles comportementaux importants. Battements de paupières accélérés, goutte de sueur qui dégouline, vidage de verre de manière intempestive... Tous ces petits détails qui font dire à l'Association Américaine de Psychiatrie que "Le poker n'est pas une expérience sans risques aussi bien financièrement que psychologiquement". De vieux démons refont surface...

N'exagérons rien. Beaucoup jouent avec le prétexte de se réunir et de passer une bonne soirée quitte à user un peu ses nerfs. Quant aux mises, elles ne sont souvent pas excessives. Dans la sphère estudiantine, la pathologie poker atteint seulement une minorité de doux dingues s'imaginant au temps de la prohibition à Chicago...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Chose à savoir : au poker on peut s'en sortir même si l'on a du mal avec règles et façon de jouer à ce jeu.

MarcoPlaut a dit…

Je confirme le commentaire qui me précède : tout est possible ! Même le truc avec le 10, le valet, la reine, e roi et l'AS !

robignoles a dit…

tss...la chance du débutant ça ;)